Les médias, avec Internet en tête, étendent leur zone d’influence et homogénéisent drastiquement les récits par lesquels nous donnons du sens au monde, au-delà de la sphère strictement médiatique. Ce phénomène de contagion s’étend à divers territoires, du privé et de l’intime au politique, au culturel et à l’artistique, sous la forme d’un quasi-monopole du discours. C’est l’une des principales conclusions d’une étude de l’Universidad Carlos III de Madrid (UC3M) qui analyse la dimension et les effets du discours mainstream sur et à propos d’Internet depuis la théorie de la communication, en accordant une attention particulière au dispositif des réseaux sociaux.