La lutte contre le VIH reste un défi majeur de santé publique, principalement en raison de la persistance de réservoirs viraux qui nécessitent un traitement antirétroviral à vie. Cependant, certaines personnes, appelées "contrôleurs post-traitement", parviennent à maintenir une charge virale indétectable même après l'arrêt du traitement. Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et de l’AP-HP, dans une étude financée par l’ANRS Maladies infectieuses émergentes (ANRS MIE), sont parvenus à identifier des caractéristiques génétiques immunitaires particulières d’un groupe de ces personnes. Ces travaux offrent des renseignements inédits sur les mécanismes immunitaires associés au contrôle du VIH sans traitement antirétroviral et ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement d’immunothérapies visant la rémission ou la guérison de l’infection par le VIH. Ces travaux sont publiés dans Med, le 28 avril 2025.