Une nouvelle communication de recherche hautement prioritaire dans Genomic Psychiatry du professeur Yogesh Dwivedi et de ses collègues de l'Université d'Alabama à Birmingham rapporte des découvertes de recherche originales démontrant que les longs ARN non codants (lncRNA) participent au silençage de la chromatine lié au stress pendant l'activation du récepteur aux glucocorticoïdes (GR). En utilisant un modèle neuronal in vitro, l'équipe a identifié 79 lncRNA significativement modifiés (44 augmentés, 35 diminués; p inférieur à 0,05) après surexpression du GR, plusieurs interagissant physiquement avec le complexe répressif Polycomb 2 (PRC2) via EZH2 et la marque d'histone H3K27me3. Ces lncRNA ont montré une corrélation inverse avec l'expression des gènes voisins (R égal à moins 0,21, p inférieur à 0,005), réprimant des gènes essentiels pour la communication synaptique et la signalisation neuronale. La découverte offre un lien mécanistique entre l'exposition chronique au stress et la répression génique durable, suggérant que les lncRNA pourraient servir de signatures moléculaires ou de cibles d'intervention dans le trouble dépressif majeur.