Face aux infections chroniques ou à certains cancers, les cellules T CD8+ – véritables soldats du système immunitaire – finissent par s’épuiser. Elles deviennent moins efficaces et répondent moins bien aux menaces. Cet affaiblissement est un enjeu thérapeutique majeur, car il limite la capacité du corps à résister aux infections chroniques.
Cependant, l’équipe de la professeure Simona Stäger à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), en collaboration avec ses collègues de l’INRS et de l’Université McGill, a découvert un acteur clé qui pourrait changer la donne : le facteur de transcription IRF-5. Ce facteur clé serait capable de préserver l’énergie et la vitalité de ces cellules T CD8+, en agissant directement sur leur métabolisme.
Ces travaux, récemment publiés dans la revue EMBO Journal, illustrent l’importance de la recherche fondamentale pour mieux comprendre les rouages du système immunitaire et développer des approches thérapeutiques innovantes