Des chercheurs du Centre médical universitaire de Göttingen, en Allemagne, ont découvert que le ralentissement de la fréquence cardiaque dans les 45 premières secondes de stimulation cérébrale prédit le succès du traitement de la dépression majeure jusqu'à six semaines plus tard. L'étude portant sur 75 patients a révélé que la surveillance des réponses cardiaques pendant la stimulation magnétique transcrânienne pourrait aider les cliniciens à identifier quels patients bénéficieront le plus du traitement. Roberto Goya-Maldonado et ses collègues du Centre médical universitaire de Göttingen ont publié ces résultats, démontrant un biomarqueur potentiel pour personnaliser la thérapie de la dépression.

Une perspective complète publiée dans Psychedelics examine comment les substances psychédéliques pourraient transformer les approches de traitement des troubles psychiatriques liés au stress. Xiaohui Wang de l'Institut de Chimie Appliquée de Changchun, Académie Chinoise des Sciences, analyse les mécanismes neurobiologiques incluant l'activation du récepteur de la sérotonine 2A, l'amélioration de la neuroplasticité et la réduction de l'inflammation. Les auteurs proposent que les psychédéliques s'attaquent aux causes profondes plutôt qu'aux seuls symptômes, offrant de l'espoir pour les conditions résistantes au traitement.

Une interview révolutionnaire de Genomic Press explore l'approche innovante du Dr. Najaf Amin sur la génétique de la dépression à l'Université d'Oxford. La chercheuse de renommée internationale a identifié de nouveaux métabolites, des variants génétiques rares et des voies systémiques qui élargissent la compréhension actuelle des fondements biologiques de la dépression. Ses découvertes, incluant la mutation du gène RCL1, 124 métabolites liés à la dépression et 13 types de bactéries intestinales, fournissent de nouvelles perspectives sur la nature multifactorielle de ce trouble psychiatrique prévalent et suggèrent des pistes potentielles pour des approches thérapeutiques plus ciblées.

Une revue exhaustive invitée publiée dans Psychedelics examine le potentiel thérapeutique de la MDMA dans diverses conditions psychiatriques, synthétisant les preuves des essais sur le TSPT aux applications émergentes dans l'autisme et les troubles alimentaires. Les auteurs identifient les mécanismes de l'axe intestin-cerveau sous-jacents à l'amélioration de la résilience tout en abordant les considérations critiques de sécurité, notamment les risques d'hyponatrémie et de neurotoxicité. Cette synthèse fournit aux cliniciens et aux chercheurs un cadre intégré pour comprendre la thérapie assistée par MDMA alors que les décisions réglementaires évoluent.

Une nouvelle étude menée par une équipe de recherche de l’Université Concordia révèle qu’entre 15 et 20 % de la population québécoise s’est adonnée aux jeux de hasard en ligne en 2021, et que plus de 5 % de ces personnes en étaient à leur première expérience en la matière. Environ 15 % des Québécoises et Québécois ont déclaré avoir joué en ligne avant et pendant la pandémie. Seulement 1,4 % d’entre eux ont déclaré avoir complètement cessé cette activité.

Le CNRS, l’université de Poitiers et Orano inaugurent ce mardi 7 octobre 2025 le laboratoire commun M-Cube (Milieux et matériaux en contexte minier) dédié à la mise au point de solutions pour une exploitation toujours plus responsable des mines d’uranium, couvrant l’ensemble du cycle – de l’exploration jusqu’au réaménagement. Ce LabCom vient renforcer la collaboration étroite initiée il y a plus de trente ans entre les équipes de recherche académique et celles du groupe Orano.

Une interview révolutionnaire de Genomic Press explore comment le Dr Martin Alda a transformé la compréhension mondiale du trouble bipolaire grâce à des découvertes génétiques qui ont restructuré la sélection des traitements à l'échelle mondiale. Le chercheur de l'Université Dalhousie a développé l'échelle Alda, adoptée internationalement, et a validé le trouble bipolaire sensible au lithium comme génétiquement distinct, déclenchant d'importantes initiatives pharmacogénétiques dans le monde entier. Son travail illustre comment la psychiatrie de précision traduit les connaissances moléculaires en amélioration des soins aux patients sur tous les continents.

Une équipe de recherche internationale, menée par un professeur de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, a mis en évidence des subtilités très précises du mécanisme d’activation des signaux nerveux à la jonction neuromusculaire – une synapse spécialisée qui relie les motoneurones aux fibres musculaires squelettiques.