Un autre groupe de l’Université avait déjà montré comment les scientifiques exploitent les thérapies géniques pour concevoir des traitements par nanoparticules qui combattent le cancer, les maladies cardiovasculaires et d’autres pathologies. Malheureusement, les agents de libération utilisés pour ce faire ne possèdent aucun potentiel thérapeutique et finissent par se dégrader après avoir joué leur rôle de messagers. L’équipe de recherche s’est donc demandé si elle pouvait mettre au point des systèmes de nanoparticules qui ne seraient pas uniquement de simples transporteurs.

Le Dr Hamilton Se-Hwee Oh au Mount Sinai à New York mène des recherches pionnières reliant le vieillissement différentiel des organes à la dépression et à la maladie d'Alzheimer. Ses travaux de doctorat à Stanford ont donné lieu à des publications révolutionnaires dans Nature montrant que les organes vieillissent à des rythmes différents. Il étudie maintenant comment le stress psychologique accélère le vieillissement et comment les signaux périphériques recâblent les circuits cérébraux affectant l'humeur et la cognition.

De nouvelles recherches de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa pourraient inspirer des approches thérapeutiques ciblant les cellules porteuses d’ADN endommagé afin de bloquer les mécanismes de résistance.

Une étude internationale pilotée par l’Université de Liège propose une nouvelle cartographie du potentiel de végétation naturelle sur Terre, bien au-delà des forêts. En intégrant le rôle du feu et des herbivores, les chercheurs ouvrent la voie à une approche plus réaliste et inclusive de la restauration des écosystèmes.

Des chercheurs du Centre médical universitaire de Radboud et du King's College de Londres présentent un cadre complet pour valider les modèles de cellules souches pluripotentes induites (iPSC) des troubles neuropsychiatriques. La perspective, publiée dans Genomic Psychiatry, adapte les critères de validité établis pour les modèles animaux afin d'améliorer le potentiel translationnel des organoïdes cérébraux humains et des cultures neurales pour étudier des conditions affectant plus de 3 milliards de personnes dans le monde.

Durant les 3 800 dernières années, les activités agro-pastorales ont accéléré l’érosion des sols alpins à un rythme 4 à 10 fois plus rapide que leur formation naturelle. L’histoire de cette érosion vient d’être décryptée pour la première fois, par une équipe de recherche menée par des scientifiques du CNRS. Ils révèlent que les sols de hautes altitudes ont été dégradés les premiers, sous l’effet combiné du pastoralisme et du déboisement facilitant le déplacement des troupeaux. Les sols de moyenne puis de basse altitude ont ensuite été érodés suite au développement de l’agriculture et de nouvelles techniques, comme l’emploi de la charrue, de la fin de l’époque romaine à l’époque contemporaine. L’étude révèle également que l’accélération de l’érosion des sols de montagne par les activités humaines n’a pas débutée partout dans le monde de manière synchrone.

Le chercheur postdoctoral Dr. Mateus Vidigal de Castro de l'Université de São Paulo étudie les cellules souches pluripotentes induites de centenaires ayant survécu à la COVID-19. Son travail contribue à comprendre les mécanismes cellulaires derrière la longévité exceptionnelle et la résilience aux maladies, offrant des perspectives potentielles pour des stratégies de vieillissement en santé.

Le chercheur Dr. Mirko Manchia de l'Université de Cagliari révèle comment des expériences personnelles ont façonné une carrière dédiée à comprendre pourquoi les médicaments fonctionnent différemment selon les patients, offrant espoir pour des approches psychiatriques personnalisées.